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soumettre les populations en supprimant ses droits
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Post new topic   Reply to topic    Bilderberg.org Forum Index -> French: Discussions sur la group Bilderberg en Francais
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marektysis
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Joined: 01 Nov 2006
Posts: 1581
Location: Brussels

PostPosted: Wed Jan 09, 2008 9:37 pm    Post subject: Reply with quote

Cher Pop Corn, Vic,

Helas l'histoire nous montre des cas multiple d'apathie populaire.Lorsque Badinguet ( Louis Napoleon) effectue son coup d' état du 2 décembre 1851, alors qu'il est élu président et il s'empresse de supprimer les travaux de la Chambre. On sait que Louis Napoléon Bonaparte était l'homme des intérêts anglais.Cent soixante années après on retrouve le successeur putatif de Louis aux ordres des amerloques.Le contexte est le même sous forme de misère sociale ( vous n'avez pas tout vu encore, cela ne fait que commencer).
Ecoutant une émission de radio j'apprends que Kouchner qui est juif, ne parvient pas à exprimer le sens religieux du judaïsme. Son père est protestant et pourtant il se 'sent bien dans le monde des associations juives'.Qu 'est ce à dire? un Juif qui a des problèmes de compréhension au niveau religieux?Si vous me lisez bien, vous voyez ce que je veux dire.

Bon, à l'époque de Louis napoléon, malgré la surprise, le parti de gauche n'a pas fait preuve d'une tenacité longuette contre l'envahissant Badinguet. Je pense que les hommes courageux qui restaient en France en 1870 ont disparu lors de la Commune de Paris sous les pelotons de Mr Thiers.Et que depuis lors plus jamais, sauf l'une ou l'autre exception le peuple ne s'est mis en avant pour défendre ses droits.Seule la grande guerre l'a aidé à obtenir des libertés supplémentaires, mais dans le cadre de la consommation et de la Vache Multicolore comme le faisait bien comprendre Nietzche dans son ' Ainsi parlait Zharatoustra'.

Comment dans un monde presque sans raison où seuls les boeufs avides de matériel trouvent leur compte, compter sur ces veaux pour renverser les mangeoires? Car la spiritualité, ils n'en ont rien à cirer.Comme des veaux ils seront pucés ou envoyés à l'abattoir.

pour ce que j'en avais à dire.
Marek
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bip bip



Joined: 06 Nov 2006
Posts: 77

PostPosted: Thu Jan 10, 2008 12:02 pm    Post subject: Reply with quote

Si on envisage l’ensemble de la construction européenne sur cinquante ans, les peuples n’ont donc finalement pas eu droit au moindre débat sur l’essentiel.

La seule fois où on nous a demandé vraiment notre avis, en 2005, la première fois où on nous a retiré le bâillon, on a crié « Non ! » Aussitôt, on nous a remis le bâillon et puis le viol a recommencé. Et on nous dit : « Vous n’en voulez pas, mais vous l’aurez quand même, par la voie parlementaire… »

2007 a donc confirmé ce que 2005 avait révélé : la méthode et le contenu du traité de Lisbonne confirment que l’on a une bande de violeurs aux manettes, et ce qui se passe là, c’est un coup d’État. C’est un coup de force. La définition du coup d’État, c’est un pouvoir exécutif qui ne se plie pas au suffrage universel. Nous y sommes.

Etienne Chouard pour le Réseau Voltaire

Si le Président de la République considère qu'avec 53% de voix favorables à son projet politique il est en droit de l'appliquer coûte que coûte, la majorité des français ayant repoussé le TCE peut exiger que l'on prenne son avis en compte! le Président n'est ni au-dessus du Peuple ni au-dessus des institutions républicaines et l'Europe non plus!
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vicflame
Committed Poster
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Joined: 30 Aug 2006
Posts: 4507
Location: Belgium

PostPosted: Thu Jan 10, 2008 6:07 pm    Post subject: Reply with quote

Cher amis,

Réaction et réflexion par rapport à ce qui étrait écrit ci-dessus : les français ont en effet dit "non" en 2005. Mais est-ce que DIRE est suffisant ??? Question Confused

Nous voyons bien que non, puisque le gouvernement continue à apppliquer SA volonté tyrannique,violant les libertés, la vie privée, les droits et la démocratie du peuple... Shocked Exclamation

Sans doute faudra-t-il que les Français apprennent a AGIR en plus de parler ! Exclamation Mad Exclamation A moins bien entendu qu'il aiment se faire violer et l'avoir dans le cul à répétition... Confused

BONNE INSURRECTION DONC... OU BON ESCLAVAGE ET BON ENTUBAGE ! Exclamation Vic.
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AtomicDog



Joined: 16 Oct 2007
Posts: 72

PostPosted: Thu Jan 10, 2008 11:51 pm    Post subject: de la resistance... Reply with quote

Voici des nouvelles d'outre rhin où quelques milliers de citoyens allemands se manifestent...
Trente mille Allemands s'opposent à une loi sur le stockage des données
LE MONDE | 01.01.08 | 15h05 •
C'est du jamais-vu dans l'histoire de la République fédérale allemande. Près de 30 000 personnes veulent saisir la Cour constitutionnelle de Karlsruhe pour stopper une législation sur le stockage des données de communication, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2008. Un recours a été déposé lundi 31 décembre par un avocat berlinois à l'initiative du Cercle de travail sur la sauvegarde des données, un regroupement de citoyens et de membres de diverses associations et organisations.



Cette loi qui transpose une directive européenne impose aux fournisseurs de téléphonie et d'Internet d'enregistrer les données de communication pendant six mois. Pour faciliter la recherche de criminels et de terroristes, les pays de l'Union européenne avaient décidé en février 2006 de modifier leurs législations dans ce sens.

Le texte voté le 9 novembre 2007 par le Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, prévoit le stockage des numéros de téléphone, adresses Internet, date et heure des échanges téléphoniques ou électroniques et non pas l'enregistrement du contenu des conversations téléphonique ou des courriers électroniques. Ces informations pourront être mises à la disposition de la police, des tribunaux et des services de renseignements.

Ce texte de loi suscite une vague de protestations depuis plusieurs mois. En Allemagne, le renforcement du pouvoir des services de sécurité reste un sujet délicat en raison du passé nazi puis communiste. En novembre, juste avant l'adoption de la législation par le Bundestag, plusieurs milliers de personnes avaient manifesté dans plus de quarante villes à l'appel du Cercle de travail sur la sauvegarde des données. D'autres manifestations ont suivi, dont la dernière a eu lieu à Hambourg lundi 31 décembre. Un cortège de quelques centaines de personnes a défilé aux côtés d'un cercueil pour faire le "deuil de la sphère privée".


"L'ETAT QUI SURVEILLE"


"Il s'agit d'une grave atteinte au système de valeurs de l'Etat de droit", souligne le communiqué du Cercle. Pour la majorité des opposants, cette législation constitue d'abord un pas de plus vers "l'Etat qui surveille". De leur côté, les médecins, journalistes et avocats dénoncent un texte qui remet en cause le respect du secret professionnel. Des représentants du parti libéral (FDP) ont également annoncé qu'ils porteraient plainte devant la Cour constitutionnelle.

Les entreprises de télécoms se plaignent pour leur part des coûts engendrés par la nouvelle législation. Les entreprises ont jusqu'à la fin de l'année 2008 pour se mettre en conformité. De fortes amendes s'appliqueront ensuite à partir de 2009.

La Cour constitutionnelle a indiqué qu'elle n'examinera pas le recours des 30 000 plaignants avant le 2 janvier. Si les juges acceptent la requête, l'entrée en vigueur sera bloquée jusqu'à ce que la Cour se prononce sur le contenu de cette loi. Dans le cas contraire, la législation continuera à s'appliquer jusqu'à ce que les juges rendent leur décision sur le fond.
Cécile Calla

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-994975@51-995046,0.html
Il reste maintenant à espérer que la cours constitutionnelle, apres examen, se prononce contre cette loi...
affaire a suivre, en espérant un effet boule de neige... avis aux procéduriers...


Quelques mois plus tôt, (cette nouvelle ayant eu tres peu d'echo dans les medias ocidentaux, je la relaye ) deja, les citoyens allemands se rebellaient contre les lois liberticides. A voir les chiffres cités, le nombre de résistants va croissant...
Entre 8.000 et 10.000 manifestants à Berlin contre une surveillance accrue


Berlin, 23/09 - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi soir à Berlin contre une recrudescence de la surveillance, notamment électronique, proposée par le gouvernement, a indiqué dimanche la police.

Ils étaient 8.000, selon la police et jusqu`à 10.000, selon les organisateurs -- parmi eux le puissant syndicat des services Verdi, le mouvement altermondialiste Attac, des organisations de défense des droits civiques, divers groupes de gauche et des députés écologistes.

Les manifestants ont tenu à envoyer "un signal contre les fantaisies de surveillance du gouvernement", selon les organisateurs.

A l`issue de cette manifestation pacifique, des altercations entre manifestants et policiers ont fait 32 blessés du côté des manifestants et 13 blessés légers parmi les policiers. Dix manifestants encagoulés ont été interpellés.

La question de la surveillance policière des ordinateurs de personnes soupçonnées de terrorisme, une mesure actuellement illégale mais ardemment souhaitée par le ministre de l`Intérieur Wolfgang Schäuble, suscite un vif débat depuis plusieurs mois en Allemagne.


http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=562063

J'espere que la fronde contre les technologies liberticide va s'etendre à l'europe et au monde avant qu'il ne soit trop tard!!!
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pop-corn



Joined: 26 Sep 2007
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PostPosted: Thu Jan 24, 2008 7:41 pm    Post subject: Reply with quote

Est ce coup de glad pour le code du travail ???



Rapport Attali : lourdes menaces sur le droit du travail
jeudi 24 janvier 2008
En proposant d’ouvrir le licenciement économique aux ruptures destinées à « améliorer la compétitivité de l’entreprise », le rapport entend permettre aux entrepreneurs de licencier pour améliorer la compétitivité, avancer dans cette voie équivaudrait à supprimer toute condition au licenciement.

Bien pire qu’une généralisation du CPE ou du CNE, cette régression sociale majeure reviendrait à abolir le principe même du contrat de travail à durée indéterminée.

La proposition d’ « assouplir les seuils sociaux » est dans la droite ligne de la politique menée par la droite depuis 2002. Elle est en contradiction totale avec l’objectif affiché de développer la négociation collective, puisque le doublement du nombre de salariés requis pour la mise en place des représentants du personnel et des représentants syndicaux entraînerait une réduction drastique du nombre d’entreprises dotée d’une telle représentation, et donc des capacités de négociation des PME.

La suggestion de développer le mandatement pour la négociation dans les petites entreprises est une idée totalement dépassée, à l’heure où la plupart des acteurs sociaux s’accordent sur la nécessité de développer la représentation syndicale dans les PME et les TPE, au besoin par une mutualisation des instances et des moyens.

La proposition de généraliser sans réelles limites le travail le dimanche est encore plus réactionnaire que les projets du gouvernement, et reviendrait en réalité à contraindre les salariés notamment ceux des petites entreprises, à s’engager dans cette voie, au mépris de leur vie personnelle et familiale.

Quant à l’idée de revenir par simple accord d’entreprise sur la durée légale du travail, elle est la reprise pure et simple du projet annoncé par le Président de la République aux partenaires sociaux. La première conséquence de sa mise en œuvre serait de mettre à bas le régime des heures supplémentaires, et se traduirait donc par « travailler plus pour gagner moins ».

Il n’est en réalité guère surprenant que la Commission Attali accouche de propositions si libérales, puisque les organisations syndicales sont totalement exclues de sa composition, quand le patronat y est massivement représenté, au mépris de toute exigence de démocratie sociale.

Communiqué d’Alain VIDALIES Secrétaire national aux Entreprises

http://www.spcm.org/Journal/spip.php?breve8136


Quote:
Dominique Barella, ancien procureur, ex-président de l'Union syndicale des magistrats et membre de la commission "Justice" du Parti socialiste :
- "On est en train de basculer d'un système de protection des plus faibles à un système qui donne le pouvoir aux plus forts. La modernisation du marché du travail telle que la conçoit Nicolas Sarkozy va conduire à introduire 'un renard libre dans un poulailler libre'. A la base, la signature d'un contrat de travail se fait entre deux parties qui ne sont pas égales en puissance et en pouvoir. D'un côté les entreprises ont le pouvoir, de l'autre les salariés ont besoin de gagner de l'argent pour vivre. Dans un marché où l'offre et la demande sont déséquilibrées, la loi permettait jusqu'à présent de réguler le système en protégeant les plus faibles. Nicolas Sarkozy veut favoriser la cessation d'un contrat de travail par consentement mutuel. C'est une mascarade. Quel poids a un salarié d'une PME ou d'une PMI face à son employeur qu'il côtoie tous les jours ? Si l'employé se plaint, l'employeur le virera. Le salarié sera face à un agresseur qui lui donnera juste la possibilité de choisir la façon dont il veut être tué. Avec la réforme du droit du travail, Nicolas Sarkozy délaisse et envoie au tapis les victimes. Il ouvre la chasse, les loups du CAC 40 pourront dévorer les salariés. Les relations amicales qu'entretient le président de la République avec les grands entrepreneurs ne sont pas un secret. Ses vieux copinages ont une influence directe sur ce qui est en train de se passer."


http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/societe/la_justice_sous_pressions/20080121.OBS6298/le_droit_du_travail_subitil_une_revolution_.html
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pop-corn



Joined: 26 Sep 2007
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PostPosted: Mon Feb 11, 2008 9:15 pm    Post subject: Reply with quote

Le FBI est soupçonné de préparer les entreprises privées à la loi martiale

reportage exclusif, publié par le magazine The Progressive, les membres corporatifs, d'un programme de préparation et de protection des infrastructures, en partenariat entre public et privé et géré par le FBI, auraient été informés d'une possibilité de loi martiale et d'accusation de recours à la force meurtrière,

​​​​« Un propriétaire d'entreprise des États-Unis m'a dit que les membres d'InfraGard sont en train d'être conseillés sur la façon de se préparer à une situation de loi martiale, et sur ce que pourrait être leur rôle dans cette affaire, » écrit Matthew Rothschild en citant un dénonciateur anonyme du programme, dans un reportage du 7 février 2008. « Puis ils ont dit que quand - et non si - la loi martiale sera promulguée, [notre explication sera qu'] il était de notre responsabilité de protéger notre portion d'infrastructure, et si nous avons eu recours à la force meurtrière pour la protéger, nous ne pourrons pas faire l'objet de poursuites, » a-t-il dit.

​​​​Le reportage de Rothschild explique qu'InfraGard est un programme mis en place par le FBI et quelques entreprises engagées dans l'entretien des éléments « vitaux de l'infrastructure nationale, » tels que l'agriculture, les banques et la finance, l'industrie chimique, la défense, l'énergie, l'alimentation, l'information et les télécommunications, le maintien de l'ordre, la santé publique et les transports. Le programme compte plus de 23 000 membres qui fournissent des informations au FBI et reçoivent en retour des informations privilégiées de ce dernier sur des menaces dirigées contre les infrastructures.

​​​​Dans un cas, a expliqué Rothschild, les membres de l'InfraGard semblent avoir obtenu des détails sur une menace contre des ponts de Californie avant Gray Davis, gouverneur à l'époque. Le gouverneur de Californie a été informé par son frère Barry, un banquier, du danger potentiel faisant face aux habitants de l'État.

​​​​Selon Rothschild, Steve Maviglo, l'ancien secrétaire de presse du gouverneur Davis, a cité son patron disant : « J'étais au téléphone avec mon frère, qui est banquier d'affaires. Et s'il le sait, pourquoi le public ne devrait-il pas le savoir ? »

​​​​Le FBI a traité de « ridicules » ces accusations d'entreprises remédiant aux situations d'urgence en « tirant pour tuer. »

​​​​« Si vous voulez citer un homme d'affaires racontant ça, vous vous détruirez vous-même. Si c'est ce que vous souhaitez imprimer, d'accord, » a déclaré un porte-parole du FBI à Rothschild.

​​​​L'article complet, publié dans la revue The Progressive, peut être lu ici (anglais) : http://www.progressive.org/mag_rothschild0308

Source : http://rawstory.com/news/2008/FBI_program_alleged_to_prepare_businesses_0208.html
Traduit au mieux par Dany Quirion et Pétrus Lombard
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pop-corn



Joined: 26 Sep 2007
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PostPosted: Sat Feb 23, 2008 8:27 pm    Post subject: Reply with quote

L'histoire secrète du traité de Lisbonne
Par Karel Vereycken

En mai 2005, la France d’abord, les Pays-Bas ensuite, ont rejeté par voie référendaire le « Traité établissant une constitution pour l’Europe » ou Traité constitutionnel européen (TCE).

José Manuel Barroso fulmine. Si officiellement « une période de réflexion » est décrétée, Barroso charge immédiatement une équipe d’experts de choc de chercher un autre moyen pour imposer les changements souhaités. Et ce n’était pas le plan B. Cette tâche ingrate sera confiée à l’Action Committee for a European Democracy (Comité d’action pour la démocratie européenne, ACED) connu comme le « Groupe Amato », réunissant 16 sages (2 membres de la Commission européenne et quatorze membres du Parlement européen ou hommes politiques chevronnés, capables de s’atteler à la tâche).

Ensuite, lorsque l’Allemagne d’Angela Merkel prend la tête de l’Union européenne en janvier 2007, elle déclare la période de réflexion « close » et en mars, pendant les célébrations du cinquantenaire du traité de Rome de 1957, une déclaration de Berlin est signée afin de donner un nouvel élan à la construction européenne, devant aboutir avant les élections du Parlement européen prévues pour juin 2009.

Le 4 juin, après quelques escarmouches sur l’appellation du nouveau traité, le groupe Amato, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, arrête un texte en français, constitué aux trois quarts de l’ancien Traité constitutionnel. Porté le 21 juin devant le Conseil européen de Bruxelles, et après trois jours de négociations, le texte final, qui correspond largement aux recommandations du groupe Amato, est adopté le 23 juin, suivi de sa signature le 13 décembre par les chefs d’Etats et de gouvernements réunis à Lisbonne.


Qui est donc cet Amato ?


Actuellement ministre de l’intérieur en Italie, l’ancien président du Conseil italien, le socialiste Giuliano Amato fut le vice-président de la Convention qui élabora le TCE. Formé aux Etats-Unis, le Financial Times l’appelle « le politicien italien le plus anglophile », ce qui n’est guère étonnant puisqu’il est un des directeurs de la très anglaise Fondation Ditchley (*) et ancien responsable de la filiale italienne de l’Institut Aspen (**). Comme trois autres sages du « groupe Amato » (Kok, Barnier, Dehaene), Amato fréquente assidûment les conférences du Bilderberg (***). Tout les quatre figurent comme administrateurs du think-tank eurocratique, siégeant à Bruxelles, Les amis de l’Europe (Friends of Europe FOE) qui permet à ce réseau de façonner les débats de l’Union Européenne. Giuliano Amato fut aussi sélectionné en 2004 par Henry Kissinger pour figurer, aux cotés notamment de Felix Rohatyn, comme membre d’une taskforce (groupe de travail) constituée par le Conseil des relations étrangeres de New York (CFR) pour tenter de ressouder une alliance atlantique malmenée par la guerre insensée d’Irak qui avait polarisé la France, l’Allemagne et la Russie contre l’aventurisme américain.

Parmi les membres du groupe Amato : le commissaire européen et ancien ministre des Affaires étrangères Michel Barnier, qui siège également à l’Aspen Institute France ; le professeur allemand et économiste Stefan Collignon ; l’ancien Premier ministre belge et vice-président de la convention Jean-Luc Dehaene ; la commissaire européenne polonaise Danata Hübner ; l’ancien Premier ministre hollandais Wim Kok (membre de l’International Crisis Group de Georges Soros) ; l’ancien gouverneur de Hong Kong Chris Patten ; l’ancien ministre des Affaires étrangères vert Otto Shily ; celui qui se retrouve à la tête du FMI, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances français, le socialiste Dominique Strauss-Kahn ou encore la vice-présidente de la commission européenne et ancienne membre de la Commission trilatérale, la suédoise Margot Wallström, pour ne nommer que ceux-là.


Plutôt le secret que la démocratie


La proximité incontestable de tous ces « experts » avec les clubs, les cénacles, les loges et les think-tanks de « l’anglosphère » explique sans doute leur goût excessif pour le secret et le mensonge, très loin du drapeau démocratique que ces individus aiment tant agiter.

Pour illustrer cet aspect, le site Internet de l’initiative indépendante autrichienne Rettet Osterreich, animé par des professeurs d’universités dont l’ancien ministre de la Justice Klecatsky, présente quelques citations qui disent bien plus que des longs discours.

Selon ce même site, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, ancien responsable de la Banque mondiale et de la BERD, une personnalité supposée plus modérée que Blair pour figurer comme futur président de l’Europe, aurait déclaré en 1999 à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel que « D’abord nous décidons quelque chose, ensuite on le lance publiquement. Ensuite nous attendons un peu et nous regardons comment ça réagit. Si cela ne fait pas scandale ou ne provoque pas d’émeutes, parce que la plupart des gens ne se sont même pas rendus compte de ce qui a été décidé, nous continuons, pas à pas, jusqu’à ce qu’aucun retour ne soit possible... »

Le traité n’est toujours pas disponible comme un seul texte unifié et on peut donc fortement douter du sérieux de ceux qui ont modifié la Constitution française pour ratifier un traité qu’ils n’ont pas pu lire...

En Allemagne, où le Parlement devra se prononcer sur le sujet, le gouvernement s’est contenté, faute de mieux, du travail d’un étudiant qui s’est démené pour compiler l’ensemble des centaines de modifications proposées par le traité en montrant ce qu’elles modifieront par rapport aux traités actuels.

Si les politologues font légion pour juger le traité « indigeste », « embrouillé » et le traitent parfois « d’usine à gaz », tous pensent qu’il ne sera présenté aux populations que sous une forme « lisible » (dite « consolidée ») après sa ratification.

Même Valéry Giscard d’Estaing, qui estime qu’il ne s’agit que d’une « pâle copie » du TCE dont on a bouleversé la cohérence, constate que : « Seul l’ordre a été changé dans la boîte à outils. La boîte à outils, elle-même, a été redécorée, en utilisant un modèle ancien, qui comporte trois casiers dans lesquels if faut fouiller pour trouver ce que l’on cherche. »

Cette illisibilité n’est pas le résultat d’une incompétence, mais d’une stratégie délibérée pour tromper les peuples et les gouvernements. Amato en personne a déclaré en juillet 2007 que « les chefs des gouvernements européens avaient décidé que le document serait illisible. Etant illisible, ce ne serait pas perçu comme une constitution, ce qui était le but recherché ».

Et il aurait rajouté : « Chaque Premier ministre -vous imaginez le Premier ministre britannique entrant dans la Chambre des communes déclarant : regardez ceci, c’est absolument illisible ; c’est un traité typique de Bruxelles. Rien de nouveau donc, ça ne mérite même pas d’être soumis à l’approbation populaire. »

En finir avec la souveraineté tout court

Ce que Amato a de commun avec Rohatyn et Bloomberg aux Etats-Unis, c’est la volonté d’en finir avec les Etats-nations. Adeptes de ce que Léopold Kohr formula dans son projet pour la dissolution des nations, ils pensent que la seule méthode pour obtenir ce but c’est le mensonge.

Dans un entretien datant du 12 juillet 2000 avec le quotidien italien La Stampa cité par l’Executive Intelligence Review (EIR) du 11-8-2000, Amato a exhibé son amour pour un retour à un monde féodal. Selon le quotidien, Amato combat tout ce qui s’oppose aux transferts de souveraineté vers les institutions européennes, et s’il admet que ce projet est ambitieux, il « pense que pour surmonter les obstacles, il faut les cacher et les dissimuler. »

Pour Amato, il faut faire croire que cette souveraineté n’est pas remise en question « pour les convaincre de ne plus être souverains. La Commission européenne par exemple, doit faire croire qu’elle agit comme une instance purement technique afin de pouvoir opérer comme un gouvernement, etc. grâce à la dissimulation et en laissant les choses dans le non dit. »

A l’époque, Amato voyait cette tactique comme indispensable pour entrer par la porte étroite, qui fut le sommet de Nice... « Jusqu’à ce jour-là, il faut agir ‘comme si’ », poursuit l’article, car Amato « rêve d’ un monde qui change et qui fait abstraction des rapports de force qui prévalent dans le monde occidental : il souhaite un monde post-Hobbesien, post-souverain, sans hiérarchies. Il semble transporté par cette spéculation mentale, à tel point qu’il en est devenu prisonnier. D’où sa critique des fédéralistes qui pensent que les Etats-Unis d’Europe résulteront des transferts de souverainetés nationales vers des échelons supérieurs d’une souveraineté supranationale. »

Toujours selon La Stampa, « Amato pense que les abandons de souveraineté sur le plan national ne vont pas à des nouveaux acteurs identifiables, mais à des entités sans visage : l’OTAN, l’ONU et en dernier, l’UE. L’UE est l’avant-garde d’un monde qui change et indique un futur de princes sans souveraineté. Dans ce sens elle dépassera y compris les Etats-Unis, toujours confinés dans l’idée d’un prince... Le nouveau [pouvoir] n’a pas de tête, et le pilote est ni éligible, ni attrapable... » La vérité, ajoute Amato « c’est que le pouvoir souverain », en changeant, « s’évapore »

Quand la journaliste lui demanda alors si son modèle n’était pas plus ancien et même pré-Hobbesien, Amato suggère sans honte : « Pourquoi ne pas retourner à la période d’avant Hobbes ? Le Moyen âge avait une humanité très riche, et une diversité d’identités qui pourrait servir de modèle. Le Moyen âge est beau : des centres de décision politique y étaient multiples, sans dépendre les uns des autres. Ils étaient au-delà des frontières des Etats-nations. Comme à l’époque, des nomades réapparaissent à nouveau dans nos sociétés. Aujourd’hui, nous avons à nouveau des pouvoirs sans territoires. Sans souverainetés, le totalitarisme n’existera pas. La démocratie n’a pas besoin d’être souveraine... »

Tout ceci démontre amplement que « l’Europe de Lisbonne » n’est pas l’œuvre d’européens au service de l’Europe et des européens, mais le projet d’une oligarchie financière cherchant à la menotter quitte à en empêcher l’existence.

Démasquons donc ce qui s’est tramé secrètement contre nos concitoyens et bâtissons avec eux cette Europe des patries et des projets que Jacques Cheminade a définie dans son Projet contre les puissances de chantage du fascisme financier.

Notes :
(*) La Fondation Ditchley, fondée en 1958, et dirigé actuellement par l’ancien Premier ministre anglais John Major, regroupe quinze fois par an, en secret, des industriels, des politiques, des journalistes et des hauts responsables de l’OTAN au Château Ditchley en Angleterre. Sa filiale américaine est dirigée par Richard Gardner, ancien ambassadeur étasunien en Italie.

(**) L’Institut Aspen, fondé à Aspen, Colorado en 1949, et actuellement basé à Washington, vise à « aider les décideurs issus du monde économique, politique, universitaire, associatif, syndical et des médias à mieux identifier les défis qu’ils ont à relever en recherchant ensemble les solutions aux problèmes contemporains ». L’Institut Aspen France a son siège à Lyon et fonctionne comme un réseau de décideurs profitant du financement d’entreprises, de collectivités ou d’écoles de commerce : Capgemini, Insead, HEC Paris ou Euronews. Son comité de surveillance est présidé par Michel Pébereau de BNP Paribas.

(***) La Conférence de Bilderberg est un club select de l’aristocratie européenne co-fondé en 1954 par le Prince Bernhard des Pays-Bas et David Rockefeller, patron de la Chase Manhattan Bank. Financée par la CIA dans le cadre de la guerre froide, le club prône un atlantisme à toute épreuve via l’OTAN. Le co-fondateur, le prince Bernhard, ne fait pas l’unanimité à cause de ses sympathies pronazies. Il est également, avec le très raciste Prince Philip d’Angleterre, un co-fondateur du WWF (devenu Fonds mondial pour la nature), une des armes de guerre de l’oligarchie financière contre les Etats-nations modernes. Bien que les réunions soient secrètes et leurs compte-rendu jamais publiés, une liste des participants à la Conférence de Bilderberg en 2003 révèle qu’il s’agissait d’une rencontre entre les élites néo-libérales européennes (José Manuel Barroso, Jean-Claude Trichet de la BCE, Mervin King de la Banque d’Angleterre, Valéry Giscard d’Estaing, Etienne Davignon, Pascal Lamy, Fritz Bolkestein, etc.) avec les élites néo-conservatrices aux commandes pendant la guerre d’Irak (Paul Wolfowitz, Richard Perle, Richard Haas, John Bolton, etc.) sans oublier les journalistes initiés aux secrets du monde (Alexandre Adler, Conrad Black, etc.).

http://www.alterinfo.net/L-histoire-secrete-du-traite-de-Lisbonne_a17087.html
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pop-corn



Joined: 26 Sep 2007
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PostPosted: Thu Mar 20, 2008 12:47 pm    Post subject: Reply with quote

Pour l’abolition de la carte d’identité
article novembre 2007

Depuis quatre ans se manifeste une opposition fragmentée et parcellaire aux pièces d’identité biométriques et électroniques, au fichage ADN, à la biométrie, aux RFID, à la vidéosurveillance, et récemment aux tests génétiques prévus par la loi sur l’immigration, ainsi qu’à l’interconnexion des données administratives (éducation nationale, police, Sécurité sociale, dossier médical, mairies, impôts, services sociaux, transports publics, etc.)
Rien ne sert de combattre ces nouveaux modes de contrôle - informatiques, biométriques, génétiques - si l’on n’en finit pas avec les registres et pièces d’identité imposés voici 500 ans par l’Etat, et qui en constituent le modèle et la matrice. La CNIL n’étant qu’une agence de police déguisée.
-1-

L’idée d’un titre d’identité unique court depuis la fin du XIXe siècle, mais la première carte d’identité française date de 1921 dans le département de la Seine. Après une initiative du ministre de l’Intérieur socialiste Marx Dormoy en 1935, les autorités l’imposent nationalement pendant l’Occupation. En 1955, la carte d’identité est rétablie, facultative, pour contrôler les "Français musulmans d’Algérie". Moins de 150 ans après son institution, elle est dans les faits quasi obligatoire. Au Royaume-Uni, la carte d’identité arrivera en 2010, à ce jour elle n’existe pas. Le projet de carte d’identité électronique, biométrique, lisible sans contact, sans doute obligatoire, est ressorti des cartons en 2005. 2008 sera l’année de sa réalisation. En 1980, la revue Terminal 19/84 s’est battue contre le perfectionnement de la carte d’identité car "la démocratie exige ce minimum irréductible qu’on puisse faire de faux papiers." Encore dans les mémoires, la guerre rappelait l’utilisation qu’un gouvernement peut faire des outils de police face aux Juifs et aux opposants. L’argument reste lumineux après 25 ans de propagande sécuritaire : mise en danger par l’existence même d’une police, toute opposition au pouvoir est impossible si cette police est infaillible. Il ne suffit pas de contester l’informatisation de la carte d’identité. C’est son principe qu’il faut refuser. La carte d’identité est la négation pratique de la présomption d’innocence. Chacun est suspect. Il suffit de refuser un contrôle d’identité ou le fichage génétique pour devenir coupable. La carte d’identité généralise la présomption de culpabilité. Les mafias fabriqueront toujours de faux papiers. Comme il y aura toujours des ogres et des tueurs, boucs émissaires offerts au sadisme des honnêtes gens. Multiplier policiers, caméras et fichages ne supprimera jamais ces réprouvés, mais réduit l’ensemble de la société à la liberté surveillée. Mettre ceux qui "n’ont rien à se reprocher" dans une prison à ciel ouvert pour les protéger des criminels est absurde. Mieux vaut des assassins en liberté qu’une population entière sous surveillance. S’opposer à la biométrie et aux tests ADN, c’est exiger la présomption d’innocence, donc l’abolition de la carte d’identité.
-2-

Pour attribuer une carte d’identité, on consulte les registres d’état civil. Ces fichiers et pièces d’identité reposent sur le même principe policier de suspicion. Ils matérialisent notre assujettissement à l’Etat. En 1539, François 1er impose la tenue des registres de baptêmes et décès pour renforcer l’emprise royale sur ses sujets (ordonnance de Villers-Côtterets). Depuis, notre sujétion n’a fait que s’accroître avec l’Etat. Consignés dans ses registres d’inventaire, nous ne sommes que ses possessions. Les objets ont des étiquettes ; les citoyens ont leur carte d’identité, à l’étranger leur passeport. Délicatesse : on nous a adjoint un numéro personnel, pour nous mobiliser en temps de guerre et nous soigner en temps de paix. Nous l’aurait-on tatoué que ç’aurait été plus clair. Il n’y a pas de bon fichier. L’objet de tous les fichiers est de surveiller la population, tenue pour suspecte. À quoi bon soumettre les soins médicaux, considérés comme un droit inconditionnel, à l’inscription dans un fichier central et à la détention d’une carte informatisée ? Le numéro de Sécurité sociale ne sert que pour les 30 % non pris en charge (le tiers payant), couverts par les mutuelles. Établissons la gratuité des soins, et le numéro de Sécu devient inutile. Ou peut-être serait-il plus simple de supprimer les nuisances qui créent nos conditions de vie pathogènes : alimentation dégradée, amiante, pesticides, etc. Tous les fichiers sont policiers. En 1974, le projet SAFARI d’interconnexion des fichiers par le numéro de Sécurité sociale scandalise. SAFARI ne concerne pourtant que l’administration (INSEE, impôts, banques, assurances, etc). Etat-Providence ou Etat policier, la volonté d’identifier les individus, la constitution de n’importe quel fichier – même sous de nobles prétextes – révèle l’administration comme police, science de la gestion (du latin politia, "art de gouverner la cité"). Refuser l’interconnexion des fichiers, c’est refuser l’identification policière, donc exiger l’abolition de tout fichier.
-3-

Toute la mission de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté), créée en 1978, en réaction à la contestation du projet SAFARI, consiste à légaliser l’existence et l’usage du NIR (Numéro INSEE d’inscription au répertoire) à l’âge informatique, et à promettre aux jobards que tout abus supplémentaire restera illicite, tant qu’il ne sera pas régularisé. Quel soulagement de songer que le croisement des 400 fichiers où figure un Français moyen ne dépend que d’un vote parlementaire. Ou que les fichiers de police prospèrent dans l’illégalité, jusqu’à ce qu’un décret en réglemente l’usage, ce qui pour le NIR advint 41 ans après sa création, le 22 janvier 1982. Ainsi la CNIL approuve-t-elle, le 25 novembre 1997, un premier recoupement de fichiers, via la mise en réseau d’ordinateurs par le logiciel ANIS. Elle rend le 24 novembre 1998 un avis favorable à l’instauration du Système de traitement des infractions constatées (STIC). Elle laisse, depuis 1999, les services des impôts consulter le Numéro d’inscription au répertoire, pour traquer les fraudeurs dans les bases de données. Elle ne rend plus d’avis depuis juillet 2004, à l’initiative d’Alex Türk, son président divers droite, sur la création de fichiers d’Etat (sûreté de l’Etat, Défense, sécurité publique). Elle continue cependant de faire "des propositions d’améliorations" des fichiers de police et de gendarmerie, légalisant ceux qui étaient illégaux. Elle applique la "proportionnalité des moyens", expliquant aux policiers quels outils utiliser au mieux, dans les limites admises par l’opinion. En 2005, la CNIL déclare que "les Français devront accepter un affaiblissement des libertés individuelles afin de renforcer la sécurité collective" et approuve de nouvelles mesures sécuritaires au nom de la lutte anti-terroriste. En 2006, Le Monde (15/11/2006), nous apprend que le Numéro d’inscription au répertoire pourrait devenir la clé d’accès au futur Dossier médical personnalisé (DMP), avec la bienveillance d’Alex Türk. Au Portugal, la constitution interdit le principe d’un numéro d’identification unique. En 2007, ce sont deux députés membres de la CNIL qui proposent au Parlement l’autorisation des "statistiques ethniques". C’est à la CNIL qu’il faut s’adresser pour savoir si l’on figure dans tel fichier, et rectifier, le cas échéant, les informations qui s’y trouvent. Largesse policière qui permet aux espionnés de concourir à leur espionnage. Encore ce droit est-il facultatif. Si le service concerné estime que l’accès à votre dossier peut nuire à la sûreté de l’Etat, à la Défense ou à la sécurité publique, il vous est refusé. Encadrant le FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques), comme des milliers d’autres fichiers, la CNIL veille, comme les médecins dans les unités de torture modernes, à ce qu’on ne vous lèse pas au-delà du règlement. Cependant, elle constitue sous son contrôle exclusif un fichier des fichiers, auquel elle a seule accès, et qu’elle pourra, le temps venu, unifier en un seul fichier : le fichier total. L’impayable, c’est de voir les tenanciers de la conscience civique (journalistes, avocats, universitaires), faire mine de prendre au sérieux la fonction protectrice de la CNIL, déplorer la faiblesse de son budget, de ses effectifs, de ses pouvoirs. Comme si cet organe administratif, avec ses 17 membres choisis par les grands élus et les grands commis de l’Etat, placé sous l’autorité du gouvernement, n’était pas celui-là même qui préfigurait le mieux la société de surveillance. Les uns entretiennent l’illusion d’une CNIL médiatrice parce qu’ils croient que cela vaut mieux que rien, les autres pour ne pas désespérer les citoyens, les derniers pour amadouer le monstre ; et tous pour sauver la face. Mais la CNIL est plus l’agence de développement du contrôle policier que l’agence de contrôle du développement policier. Et toute contestation de la surveillance requiert d’abord son abolition, afin que celle-ci paraisse dans toute sa crudité. Les partisans d’un contrôle citoyen, qui refusent "le fichage pour tous" sans réclamer l’abolition de tout fichage, participent à la mystification de la CNIL. Le contrôle n’est pas un ensemble de dispositifs neutres qu’on pourrait maîtriser ou dont on pourrait individuellement s’extraire. C’est un rapport social médiatisé par des dispositifs. Il faut abolir les rapports sociaux dont la carte d’identité est le produit. Carte d’identité, numéro de Sécurité sociale, état civil : la "gestion" technicienne et policière des individus comme objets de l’Etat supprime les rapports humains, donc la politique. La CNIL applique la même logique gestionnaire, dépolitisant et neutralisant les oppositions au contrôle. Il faut bâtir un mouvement politique anti-gestionnaire.
Abolition de la carte d’identité, de tous les fichiers et de la CNIL.

Mouvement pour l’abolition de la carte d’identité (MACI) _ Novembre 2007

http://refusadn.free.fr/spip.php?article114
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PostPosted: Thu May 15, 2008 2:55 pm    Post subject: Reply with quote

La Vraie France
et les Fausses Institutions de contrôle de la semence

Mr. Nicolas Sarkozy avait sans doute pressenti le rejet du projet de loi sur les OGM le 13 mai lorsqu'il déclara le 8 mai que "la vraie France n'était pas à Vichy". En effet, la tentative par les multinationales d'imposer leurs nécro-technologies n'est que l'aboutissement logique d'un système de confiscation du vivant qui a été mis en place durant la seconde guerre mondiale.

Suite à cette déclaration du Président de la République, qu'attend l'Etat Français pour déclarer inconstitutionnelles, et les faire passer à la trappe, toutes les institutions créées par un gouvernement Pétainiste et faux-Français:

- Le GNIS: Groupement National Interprofessionnel des Semences, créé en 1941.

- Le CTPS: Comité Technique Permanent de la Sélection, créé en 1942.

- Le SPV: Service de Protection des Plantes (la police des plantes), créé en 1941.

Toutes institutions qui ont fortement tendance à faire le jeu et la fortune des multinationales qui ont imposé la suprématie des semences de synthèse (hybrides F1 et OGMs).

La nature intrinsèque de la semence générant un type d'agriculture, la création de ces institutions Pétainistes de contrôle de la semence a permis aux multinationales de l'agro-chimie de prendre la France en otage, avec la complicité des administrations et de l'INRA d'alors, et de mettre en place une agriculture mortifère ne fonctionnant que grâce à des pesticides et à des fertilisants de synthèse qui ont transformé notre pays en poubelle agricole cancérigène et mutagène.

Continuer le combat contre les OGMs, il le faut sûrement, mais un combat plus global ne serait-il pas d'exiger aujourd'hui même une tolérance zéro pour tous les pesticides? Que le peuple Français se porte partie civile pour amener devant les tribunaux tous les empoisonneurs publics que sont les Monsanto, les Syngenta, les Bayer, les Basf et tous les autres.

Interdisons les pesticides: toutes les nécro-technologies, que sont les OGMs et les nécro-carburants, seront éliminées de par le fait-même car elles sont indissociables.

Et pour en revenir à la production prolifique de fausses institutions nées de la fausse-France, quid de l'Ordre des Médecins créé en 1940 par le Maréchal Pétain, le même Maréchal qui en profita pour supprimer le diplôme de médecin herboriste et celui de médecin homéopathe? La création de cet Ordre des Médecins n'aurait-elle pas favorisé le tout allopathique, à savoir la suprématie des médicaments de synthèse, au détriment des thérapies naturelles (naturopathie, phytothérapie, homéopathie...)?

Et quid de l'Ordre des Pharmaciens, créé en mai 1945 par une ordonnance du "gouvernement provisoire"? N'est-il pas le prolongement logique de la suppression par le Maréchal Pétain le 11 Septembre 1941 de la profession d'herboriste. Il y avait encore 6000 herboristeries en 1941, il n'en reste qu'une vingtaine aujourd'hui.

Aux USA, les médicaments de synthèse constituent la quatrième cause nationale de décès. Qu'en est-il de la France?

Est-ce une coïncidence que les mêmes multinationales, qui contrôlent les semences de synthèse et l'agrochimie, contrôlent également l'industrie des médicaments de synthèse?

L'Amérique du Nord est en train de faire passer de nouvelles législations qui vont encore plus confisquer ou criminaliser l'usage des plantes médicinales et autres produits thérapeutiques naturels. Soyons vigilants, l'Europe est en train de nous mijoter la même soupe toxique.

Dominique Guillet.

«On arrête les “gangsters”, on tire sur les auteurs des “hold-up”, on guillotine les assassins, on fusille les despotes - ou prétendus tels - mais qui mettra en prison les empoisonneurs publics instillant chaque jour les produits que la chimie de synthèse livre à leurs profits et à leurs imprudences?» Roger Heim en 1965. Président de l'Académie Nationale des Sciences
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PostPosted: Sat May 17, 2008 10:41 pm    Post subject: Reply with quote

La crise alimentaire est-elle réelle ou s'agit-il d'une « conspiration? »

« Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlez la population. » Henry Kissinger (1970)

Par Eduardo Dimas, Progreso.com


La crise alimentaire est réelle. Le prix des denrées alimentaires monte et monte. Les réserves diminuent. Il en va de même avec le pétrole qui place de nombreuses nations et les peuples qui ne produisent pas de nourriture ou de pétrole dans une situation désespérée. Est-ce le résultat d'une série d'événements attribuables à des hasards qui surviennent en même temps, ou est-ce le résultat d'un plan visant à dominer le monde?

Si l'on se fie aux paroles de Kissinger, il semble bien que ce ne soit pas le fruit du hasard. Par conséquent, il faut se poser d'autres questions. Est-ce que l'idée d'augmenter la production d'éthanol (lancée par George W. Bush en Mars 2007) en utilisant le maïs et les autres céréales de base destinées à l'alimentation humaine et animale est également une coïncidence?

Il est bien connu que pour produire 1 litre d'éthanol destiné à alimenter les moteurs des voitures, il faut dépenser 1,2 litres de mazout. Autrement dit, il faut dépenser plus de carburant que ce qu'il sera produit en carburant. Le simple fait que l'éthanol soit devenu une bonne affaire pour la famille Bush et ses acolytes de même que pour les oligarchies de plusieurs pays, n'est-il pas en soi suffisant pour voir dans ces gestes une volonté de provoquer une grande pénurie de nourriture?

Est-ce par hasard que les grandes entreprises dans le commerce des aliments ainsi que de nombreux investisseurs se soient mis à spéculer sur le prix du grain, tout en sachant si bien que la spéculation peut entraîner la mort de millions d'êtres humains? Selon les Nations Unies, toutes les cinq secondes, un enfant meurt de faim ou de maladies associées à la malnutrition.

Était-ce une pure coïncidence que le Fonds monétaire international (FMI), que la Banque mondiale (BM) et que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) aient fait la promotion, dans ce que l'on appelle le Tiers monde, de la production de denrées alimentaires pour des fins d'exportation, plutôt que de pourvoir à la production de produits alimentaires qui puisse garantir de la nourriture aux personnes qui la cultive? Ce faisant, les pays les plus pauvres ont été mis à la merci des prix du marché mondial.

À présent, 78 nations en Asie, en Afrique, en Amérique latine et dans les Caraïbes ont un déficit dans leurs réserves de produits alimentaires de base en raison des prix élevés des produits alimentaires et de l'abandon des cultures traditionnelles.

Pour 37 de ces pays, la situation est particulièrement difficile. Il y a déjà eu des manifestations et du pillage d'épiceries et de supermarchés, de même que de la répression et des morts. De peur que vous ne l'ayez oublié : la faim est le pire des conseillers.

Certains pays doivent rationner le riz et d'autres, le maïs et le blé. Les grands producteurs asiatiques de riz, tels que la Thaïlande et le Vietnam, ont réduit leurs exportations afin de pouvoir nourrir leurs propres populations. Environ 43% de la production de maïs est utilisée à l'alimentation animale. Les experts disent qu'environ 20% des récoltes mondiales de maïs seront utilisées pour produire de l'éthanol. Que reste-t-il pour les êtres humains?

Est-ce accidentel ou est-ce le résultat d'un plan visant à dominer les nations par la faim? Le riz est l'aliment de base de 3 milliards de personnes. Le maïs est l'aliment de base pour environ 600 millions de personnes et il en est pareillement du blé, pour des centaines de millions de personnes. Au Pérou, l'armée cuisine des pains de pommes de terre afin d'essayer de réduire la demande pour le blé parmi la population.

En Haïti, un mélange de boue avec du sel et de l'huile végétale est maintenant devenu l'aliment de base de centaines de milliers de personnes. La boue n'est pas gratuite. Il en coûte 5 cents un biscuit et elle cause des douleurs abdominales et transporte des parasites et d'autres maladies.

Haïti, est l'un des pays les plus pauvres au monde qui produisait presque tout le riz dont il avait besoin avant que soient introduites les règles néolibérales du FMI et de la Banque mondiale. Annuellement, Haïti a besoin de 400,000 tonnes de riz. Haïti en produit à peine 40,000 et le reste doit être importé. Au prix actuel, il n'est pas étonnant que ses habitants en soient rendus à manger des biscuits de boue.

Les grands pays producteurs d'aliments tels que les États-Unis et l'Union européenne de même que le Brésil prétendent que la pénurie de céréales est causée par une augmentation de la consommation en Chine, en Inde et dans d'autres pays asiatiques. Il ne fait aucun doute que ce phénomène peut engendrer une légère augmentation des prix. Mais s'il est ainsi pour eux, alors qu'en est-il de la production d'éthanol? Il s'agit ici aussi de nourriture qui dorénavant ne servira plus à nourrir des millions d'êtres humains.

Aussi, il est vrai que les prix du pétrole ont également une incidence sur les coûts de production et de transport des denrées alimentaires. Mais qui est à blâmer de l'instabilité des marchés [du pétrole] qui par ailleurs sont liés par l'instabilité en Iraq, par les menaces faites au Venezuela et d'une attaque éventuelle contre l'Iran et qui, finalement, engendre la spéculation? Quel est dont ce pays qui compte moins de 5 % de la population mondiale et qui consomme chaque jour environ 25 % du pétrole que le monde est en mesure de produire?

Si jamais l'Iran devait être attaqué, le prix du pétrole pourrait atteindre les 200 $ US le baril, un prix insoutenable, même pour la plupart des pays développés et qui serait une véritable tragédie pour les pays pauvres. Certains pays, comme la République Dominicaine, le Nicaragua, le Honduras et l'El Salvador connaissent déjà de graves difficultés en matière de carburant et de nourriture, malgré toute l'aide généreuse donnée par le gouvernement du Venezuela.

Le récent Sommet Alimentaire qui s'est tenue à Managua, convoqué par les gouvernements de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) et auquel ont participé les représentants de 12 pays, incluant certains présidents, avait pour but d'unir tous les efforts pour faire face à la crise alimentaire qui assaillent l'humanité.

Pour la plupart des participants, la cause de la crise alimentaire réside dans la répartition inégale des richesses à travers le monde et par-dessus tout, sur le modèle économique néolibéral imposé par certains pays développés et qui furent imposé au reste du monde au cours des 20 dernières années.

Bien sûr, tout le monde n'est pas d'accord. Le Président Oscar Arias du Costa Rica a pris ses distances, puisqu'il est un fervent du « libre-échange. » Le Mexique et l'El Salvador ont également pris leurs distances à la suite d'une série de propositions faites par la délégation vénézuélienne qui ont été ajoutées en addenda à la Déclaration Finale.

Parmi les propositions du Venezuela on retrouvait l'idée de créer une Banque de produits agricoles qui permettrait de réduire les coûts des petits et moyens producteurs et qui permettrait également d'allouer 100 millions de dollars par l'intermédiaire de la Banque d'Alba [ndt : autrement dit la Banque du Sud] pour financer des projets agricoles. Aussi, parmi les propositions, on retrouvait l'idée de créer un plan « Petrocaribe » (1) pour financer la production de produits alimentaires.

Jusqu'à présent, une prise de conscience s'est faite au sujet de la gravité de la situation alimentaire et des mesures urgentes qui doivent être prises afin que la nourriture ne devienne pas une arme de guerre, du moins en Amérique latine. En réalité, l'alimentation est déjà devenue une arme de guerre dans de nombreuses régions du monde.

Il faut à tout le moins être en garde contre les grandes entreprises qui produisent et qui font le commerce des produits alimentaires. Pareillement face aux entreprises qui produisent des semences transgéniques et qui imposent leurs produits partout dans le monde, au détriment des variétés naturelles. Elles sont déjà présentes dans de nombreux pays de l'Amérique latine et dans les Caraïbes.

Les semences transgéniques rendre l'agriculteur totalement dépendant de l'entreprise qui les produit. Année après année, l'agriculteur doit acheter les semences, les engrais et les insecticides. En Inde, 150,000 producteurs de coton se sont suicidés parce qu'ils ne pouvaient pas payer leurs dettes envers les multinationales.

Il est aujourd'hui donné aux entreprises multinationales de contrôler l'approvisionnement alimentaire et par conséquent, le peuple et ce, tel que le souhaitait Henry Kissinger. Dans un document secret qui porte pour nom « Le Mémorandum concernant l'études sur la sécurité nationale (NSSM 200), » Kissinger a dessiné un plan d'action concernant la population mondiale, visant à la contrôler et à la réduire de centaines de millions de personnes en utilisant les denrées alimentaires.

Kissinger souhaitait réorganiser le marché mondial de l'alimentation, à détruire les fermes familiales et à les remplacer avec de grandes « haciendas » et des usines dirigées par la grande entreprise multinationale. Quelque chose semblable à cela s'est réalisée depuis le début des années 1990 au Mexique et dans d'autres pays d'Amérique latine. Ne pensez-vous pas qu'il est temps de prendre les moyens pour y mettre fin? Je vous laisse le soin de répondre.

Traduit par Dany Quirion pour Alter Info

Source : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=8993


NDT : (1) PetroCaraibe : Il s'agit d'une alliance entre les pays des Caraïbes et le Venezuela leur permettant d´acheter le pétrole de ce dernier à des conditions de payement préférentielles. Cette alliance a été créée en juin 2005.
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PostPosted: Sun May 18, 2008 5:15 pm    Post subject: Reply with quote

Celui qui maîtrisera les OGM et qui les imposera au monde entier aura sous sa coupe non seulement l'agro alimentaire mais aussi le bio carburant, c'est à dire l'essentiel: la nourriture et l'énergie, sans parler de la génétique......
Reste à démontrer que la raréfaction du pétrole n'est pas exagérée. On peut se poser la question sans honte car ce n'est pas la première couleuvre qu'on nous propose d'avaler.
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samuel



Joined: 25 Apr 2007
Posts: 78

PostPosted: Tue May 20, 2008 10:29 pm    Post subject: Reply with quote

Mieux vaut des assassins en liberté qu’une population entière sous surveillance
-pop-corn-

Je comprends ton point de vue popcorn mais la solution est plus pragmatique, ceux que la majorité veux contrecarrer comme les meurtriers en série et les pédophiles récidivistes vont être les premiers à être fichés.

Pour les autres, je crois que ce sera un fichage temporaire, durant la période qu'ils sont en probation.

Ceux qui sont trop malades pour prendre soin d'eux-même comme les gens qui font de l'alzheimer, ont déjà une puce autour du bras et ils ne semblent pas être capable de l'enlever.

La puce sert a avertir lorsqu'ils prennent l'ascenseur tout seul, plusieurs sont mort de froid auparavant en se perdant dehors mal habillés.

On peut pas tous les surveiller tout le temps, parce qu'on coûterai plus cher à la société, donc plus d'inflation qui n'est pas souhaitable.

je travailles dans des centre d'acceuil pour les personnes en perte d'autonomie et je vois divers sortes de malades qu'il faut surveiller soit pour les protéger d'eux-même ou les protèger des autres, ou protéger les autres d'eux.
_________________
What is possible if you take into account the amount of cynism by the majority who vote?
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pop-corn



Joined: 26 Sep 2007
Posts: 192

PostPosted: Wed May 21, 2008 1:01 pm    Post subject: Reply with quote

dans mon cas je passerai a travers et libre a vous de rechercher la solution.
le monde est aussi infini au niveau de l' œil que derriere celui ci
ce que je colporte est juste pour que le lecteur se questionne et se porte sur une observation dans le sens de ce qu'il est en tant qu'être humain , de ses valeurs et qu'elle a été , est et sera sa relation d'avec le monde suite a ce questionnement en tant que responsable de lui même , ect...

----------------

ce que tu soulève avec cette maladie est en fait qu'elle se situe comme d'un mobile

maintenant on peut aussi comprendre quel est le mobile de la mal bouffe outre de faire du fric et des métaux qu'on insère en veut tu en voilà

puisque cette maladie est liée en grande partie aux métaux tel surtout l'aluminium de la famille Reynolds ou leur tabacs , ect.. ,occultistes dans les rituels satanistes depuis plusieurs générations d'avec leur propre ouvrages encore aujourd'hui a vendre , faiseurs de fric lié a leur causes de genocide d'empoisonnement et certainement beneficiaire dans le NOM, ect. .

et ils ne sont pas les seuls ...
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pop-corn



Joined: 26 Sep 2007
Posts: 192

PostPosted: Mon Jun 02, 2008 12:47 pm    Post subject: Reply with quote

une petite info qui nous rappelle au bon souvenir de certaine discutions passée

ma vision :
face au mécontentement general, voici une bonne façon de réduire les couts de production dans l'avenir tout en aillant une distribution des marchandises au plus gros couts ailleurs d'après la logique du marché lié au profits

revenons en aux kolkhozes
les riches et l'Etat voyant qu'il y a de l'énergie contestataire qui n'est plus contenue et canalisé par des soupapes politique
la manipulation est orchestrer

Quote:
extrait:
France : Les médias déroulent le tapis rouge pour Olivier Besancenot
Le soutien médiatique énorme des médias français pour Olivier Besancenot, deux fois candidat de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) à l'élection présidentielle (en 2002 et en 2007) indique de profonds changements dans la politique française. Et soulève aussi de profondes questions.

et autre extrait:
Le capitalisme français a besoin d'un nouveau soutien

Comment se fait-il que des chaînes de télévision et des journaux financés par le grand patronat, qui sont imprégnés d'une haine viscérale pour le socialisme, le communisme et leur expression moderne le trotskysme, et qui sont fermement engagés dans le système capitaliste, soient en train de faire du battage pour Olivier Besancenot et pour la campagne de la LCR visant à constituer un nouveau « parti anticapitaliste » d'ici la fin de l'année ?

La LCR dans son hebdomadaire Rouge, daté du 15 mai, ne pose pas cette question, mais feint, avec insincérité, un étonnement satisfait : « Il était difficile de s'attendre à un tel déferlement. »

En réalité, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi on déroule le tapis rouge pour Olivier Besancenot. L'effondrement de l'autorité de Sarkozy et l'isolement de son régime, couplés à l'écroulement du PS et du PC en tant que partis d'opposition, perturbent l'élite politique. Le capitalisme français, sous la pression de la concurrence internationale exacerbée par la crise financière mondiale, a besoin d'accélérer la destruction du niveau de vie et des droits sociaux et démocratiques de la masse de la population. Néanmoins, il est confronté à une résistance de masse des jeunes et des travailleurs, qui ne cesse de s'intensifier. Il craint qu'il n'y ait plus de parti à gauche capable de jouer le rôle d'une opposition crédible qui empêche le mouvement social de masse d'échapper à tout contrôle. Il a besoin d'un nouveau soutien qui prenne la place des forces usées de la gauche qui sont, à présent, perçues comme étant les serviteurs de la classe capitaliste.

ect...
http://www.alterinfo.net/France-Les-medias-deroulent-le-tapis-rouge-pour-Olivier-Besancenot_a20189.html




info en parallèles qui explique bien que ce mécontentement ne se limite pas a notre nombril

extrait de l'article çi dessous

Quote:
Visiblement, on prend très au sérieux, au sein des classes dirigeantes, la menace que le ressentiment massif suscité par les inégalités est en train de créer les conditions pour des soulèvements sociaux, voire même la révolution.


Quote:
Une étude à échelle mondiale révèle la colère grandissante face aux inégalités sociales

L'accumulation sans précédent des richesses par une petite minorité financière dans un contexte de baisse des revenus réels pour la grande majorité de la population mondiale engendre une augmentation du mécontentement et de la colère.

C'est l'enseignement à tirer d'un sondage conduit en Europe, en Asie et aux Etats-Unis par l'institut Harris et commandité par le Financial Times de Londres.


Par Bill Van Auken




Dans un commentaire, publié lundi dernier, des résultats du sondage, le Financial Times écrivait : « Les inégalités de revenus se sont révélées comme des questions politiques hautement polémiques dans de nombreux pays au moment où la dernière vague de mondialisation a engendré une « superclasse » de riches. »

Le sondage FT/ Harris a montré que, de par l'Europe, une écrasante majorité de personnes pensent que le gouffre social existant entre l'élite financière et le reste de la population est devenu beaucoup trop important. Par exemple, en Espagne 76 pour cent des sondés déclarent que les inégalités sociales sont devenues trop importantes, tandis qu'en Allemagne, ce chiffre s'élève à 87 pour cent.

En ce qui concerne la Chine, qui est devenue le centre industriel à bas salaire du monde, assujettissant des millions de travailleurs à l'exploitation tout en produisant une nouvelle classe de milliardaires et de multi millionnaires, 80 pour cent des sondés déclarent que les inégalités sont trop grandes.

Aux Etats-Unis, le pays le plus socialement inégalitaire des pays capitalistes avancés, 78 pour cent des sondés pensent que le fossé s'est trop creusé.

Une importante majorité des habitants dans les huit pays où le sondage a été conduit, déclarent croire que le gouffre social ne fera que s'amplifier dans les cinq années à venir, tandis qu'une majorité également importante soutient l'idée d'augmenter les impôts pour les riches tout en les diminuant pour les pauvres.

Dans une situation où l'aggravation de la crise secoue les Etats-Unis et le système financier mondial, de larges bouleversements économiques ont rendu l'amassement de fortunes indécentes par une minuscule élite financière encore plus insupportable pour un nombre très important de personnes confrontées à une baisse de leur niveau de vie, à la perte de leur emploi et dans de larges régions du globe à une montée de la famine.

Selon la FAO (Food and Agricultural Organization, organisation pour l'alimentation et l'agriculture), les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 45 pour cent dans le monde au cours des neuf derniers mois et le prix des produits de base a augmenté encore plus – le blé a augmenté de 130 pour cent et le riz a augmenté de 74 pour cent au cours des douze derniers mois. Deux milliards et demi de personnes – soit 40 pour cent de la population mondiale – vivent avec moins de 2 dollars par jour et sont confrontés, de par l'augmentation faramineuse du prix des denrées alimentaires, au spectre imminent de la famine.

Dans un communiqué publié la semaine dernière, le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a présenté « le problème de la spéculation financière » comme étant la cause majeure de cette catastrophe imminente. Et il affirmait que « les fonds d'investissement spéculent sur les marchés à venir et contribuent à l'augmentation du prix des marchandises, y compris des denrées alimentaires. »

La décision du Financial Times, journal qui fait autorité à la Cité de Londres, de commanditer ce sondage traduit bien la montée du malaise au sein des cercles dirigeants de la planète qui craignent que la menace d'une intensification sans précédent de la polarisation sociale, associée à une crise économique, puissent déclencher une résurgence aiguë de la lutte des classes.

Ainsi, à Bruxelles, au cours de la semaine dernière, lors de la rencontre des 27 ministres des Finances de l'Union européenne, la montée en flèche des salaires des cadres supérieurs des sociétés a été présentée comme « un scandale » et comme un « fléau social. »

Jean Claude Juncker, actuel Président de l'Eurogroupe a fait le commentaire suivant : « Les abus des capitaines d'industrie auxquels nous avons assisté dans plusieurs pays de la zone euro sont proprement scandaleux et nous ne cessons de nous demander comment on peut agir dans le domaine de l'éthique professionnelle et dans le domaine des taxations afin de combattre ces excès. »

Récemment, un scandale public a éclaté quand un PDG néerlandais a encaissé 124 millions de dollars de primes et de stock options. Si l'on se base sur les critères américains, cette enveloppe n'a rien d'extraordinaire, mais les primes moyennes, aux Pays-Bas, représentent à peine le quart de ce qu'elles sont aux Etats-Unis.

Juncker, qui est à la fois premier ministre et le ministre des Finances du Luxembourg, a affirmé que la Commission européenne allait exiger des pays membres qu'ils fassent un rapport sur ce « qu'ils comptent mettre en place pour lutter contre ce fléau social. » Plusieurs gouvernements européens ont ébauché une législation qui taxerait lourdement les primes exorbitantes pour les cadres.

Junker a mis en évidence la crainte réelle de la bourgeoisie européenne quand il a prévenu que les travailleurs de base « ne comprendront pas si nous leur demandons de modérer leurs revendications salariales sans dire en même temps que nous n'acceptons plus une situation où certains directeurs perçoivent des salaires de PDG – tout en bénéficiant de parachutes dorés – qui n'ont rien à voir avec leur réelle performance. »

Autrement dit, une situation où les richesses s'accumulent ostensiblement en haut de l'échelle sociale, alors que l'on demande aux plus défavorisés de se serrer la ceinture, peut mettre le feu aux poudres et déclencher une révolte sociale.

Dans le même ordre d'idée, la semaine dernière, le Financial Times a publié un article de mise en garde de David Rothkopf, auteur de Superclass : The Global Power Elite and the World They are Marking (La superclasse: la puissante élite mondiale et le monde qu'elle façonne) et ancien sous-secrétaire adjoint au Commerce international au sein de l'administration Clinton.

Rothkopf écrit : « La crise du crédit amplifie la réaction brutale naissante contre les abus des grandes entreprises. Les élites se font des milliards sur les marchés, que ceux-ci soient à la hausse ou à la baisse, avec le soutien du gouvernement alors que monsieur Tout-le-monde perd sa maison et se retrouve à la rue. Il y a 30 ans, les dirigeants des multinationales gagnaient 35 fois plus qu'un employé moyen, maintenant ils gagnent plus de 350 fois plus. La crise a mis en évidence les iniquités indécentes dans ce domaine. – les 1100 personnes les plus riches du monde ont presque deux fois plus de biens que l'ensemble des 2,5 milliards de personnes les plus pauvres. »

Rothkopf conclut son article par une mise en garde : l'oligarchie financière doit sauver sa peau en réfrénant ses excès. « En reconnaissant qu'il y a un intérêt général auquel elle doit répondre, la superclasse financière peut échapper au sort des élites du passé, » écrit-il. « Pour réussir à le faire, elle doit éviter de donner ses explications arrogantes, du type "c'est le marché qui décide" pour expliquer les inégalités qu'elle a contribué à favoriser. »

Cet avertissement sur le danger de connaître le « sort des élites du passé » est indubitablement très sérieux surtout dans les pages du principal journal financier britannique. A qui donc pense l'auteur de cet article : A l'aristocratie française ? A la dynastie russe des Romanov ? Visiblement, on prend très au sérieux, au sein des classes dirigeantes, la menace que le ressentiment massif suscité par les inégalités est en train de créer les conditions pour des soulèvements sociaux, voire même la révolution.

Le conseil de Rothkopf adressé aux élites dirigeantes de répondre à « l'intérêt général » et d'être moins arrogantes ne parviendra pas à résoudre le problème qui est fondamentalement enraciné, non pas dans l'avidité et l'arrogance évidentes de ceux qui tirent profit de différentes formes de spéculation financière qui menacent de provoquer une famine dans de nombreuses régions du monde, mais bien plutôt dans le fonctionnement même du capitalisme.

C'est Karl Marx qui, il y a plus de 140 ans, a développé la théorie de « l'accroissement de la pauvreté » afin d'expliquer cette caractéristique inhérente à la production capitaliste.

Karl Marx a écrit : « Accumulation de richesses à un pôle, c'est égale accumulation de pauvreté, de souffrance, d'ignorance, d'abrutissement, de dégradation morale, d'esclavage au pôle opposé, du côté de la classe qui produit le capital même. » [1]

Aucun élément de l'analyse marxiste du capitalisme n'a été sujet à des critiques plus fournies et plus soutenues de la part des défenseurs de l'économie de marché que cette théorie. Ils argumentent que l'expansion du capitalisme et l'accumulation des richesses conduisent inexorablement à l'augmentation du niveau de vie de la masse des travailleurs.

La fausseté de cet argument et l'exactitude de l'analyse de Karl Marx sont une nouvelle fois confirmées, non seulement dans le discours froid des statistiques, mais également dans les luttes toujours plus explosives des masses confrontées à l'impossibilité d'obtenir les moyens de survie basiques qui leur sont refusés du fait d'un système de production basé sur le profit individuel.


http://www.alterinfo.net/Une-etude-a-echelle-mondiale
-revele-la-colere-grandissante-face-aux-inegalites-sociales_a20293.html?PHPSESSID=012f1fc4683e7bfaad0f44e1a0b11236[/u]
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ConscienceLibre



Joined: 01 Sep 2008
Posts: 11

PostPosted: Mon Sep 01, 2008 9:11 pm    Post subject: Protections accordées aux reseaux pédo-satanistes Reply with quote

Informons nos concitoyens des, non spéculatives mais irréfutablement constituées, protections et couvertures accordées aux lucratifs réseaux pédo-criminel dans le cadre de l'affaire des Cdroms de Zandvoort et bien d'autres affaires.

A voir d'urgence en rapport avec le sujet, les deux lettres ouvertes vidéos adressées à Mr Nicolas Sarkozy concernant la protection, par son ami le procureur Dreno exerçant à Perpignan, accordée à un pédophile ayant abusé sexuellement de son enfant.
La dite protection par l’ami de Sarkozy se manifestant dans les faits par l'étouffement et les non prises en comptes successives de plusieurs plaintes déposées par une maman, Myriam, à l'encontre de son ex-conjoint, François, pour :

Coups et blessures, menaces, et viols, sur son enfant, Vincent.

Voir également l'étouffement de l'affaire des Cdroms de Zandvoort sur lesquels se trouvent des vidéos de tortures, humiliations, viols et sacrifices d'enfants de tout âge, dont des bébés, et ou sont identifiés, par des parents français, plusieurs jeunes enfants exécutés dans ces réseaux de l’horreur que nous nous devons de dénoncer sans mâcher nos mots ni prendre de gants!
Et toutes les nombreuses autres affaires annexes à ce sujet, tous plus ou moins vicieusement et crapuleusement occultées.

Nous laissons le soin au lecteur d'analyser notre site afin qu'il examine lui même les affaires étouffées, qui sont censées ne jamais être en la connaissance du peuple souverain, mais nous nous évertuons d’y remédier de toutes nos forces et nous vous y invitons également.

Bonne réflexion et bonne insurrection. Exclamation

http://www.antipedo.over-blog.com

Commission citoyenne.
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