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les institutions bilderberg

 
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Joined: 26 Sep 2007
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PostPosted: Tue Nov 27, 2007 1:35 pm    Post subject: les institutions bilderberg Reply with quote

ici j'aborderai les outils mis en oeuvre par le groupe qui lui permettent d'etendre son égémonie visionnaire


Le FMI
Historico et réalité du terrain

le picht:
Le Fonds monétaire international a été fondé officiellement le 27 décembre 1945, après la ratification par 29 pays des statuts adoptés à la conférence monétaire et fianancière de Bretton Woods tenue aux Etats-Unis en juillet 1944.
Il a été créé en vue de réguler le système monétaire international de changes fixes, et de mettre fin aux fréquentes dévaluations, en mettant temporairement, moyennant des garanties adéquates, ses ressources à la disposition des États membres qui ont des difficultés de balance des paiements.

la réalité de terrain
voici 5 film youtube qui en disent long sur la réalité vécue par des populations


le picth
Au temps des colonies, le Ghana s’appelait « la Côte de l’Or ». Ce pays a toujours beaucoup rapporté aux étrangers, mais la richesse ainsi pillée n’a jamais profité à la population. Quand le Ghana accède à l’indépendance en 1957, ses principales industries sont nationalisées. Des services publics gèrent la santé, l’éducation. Mais après une vingtaine d’années de corruption, l’économie s’effondre. Le FMI et la Banque Mondiale proposent alors leur programme structurel.

Le FMI et la BM ont demandé au Ghana d’orienter sa production pour l’exportation, sur deux matières premières, l’or et le cacao.Les déblais des mines à ciel ouvert ont recouvert les cultures vivrières, rendant la population dépendante sur le plan alimentaire. Les compagnies minières ont fait appel à la force armée pour obtenir gain de cause : les villages et les écoles ont été ainsi détruits.C’est cette même politique qui a rendu l’éducation, la santé et le service de l’eau inabordables, La BM a décrété que les pays endettés ne devaient plus dépenser d’argent pour les services publics de base comme la distribution de l’eau ou l’accès aux soins dans les hôpitaux publics. Ces services doivent s’autofinancer ; en clair, c’est à l’usager de payer l’addition. Les conséquences humaines de cette politique sont désastreuses. Pour pouvoir satisfaire ses besoins vitaux, la lutte est quotidienne.

QUAND LE FMI FABRIQUE LA MISERE

http://fr.youtube.com/watch?v=tAAdj8_PqDc

http://fr.youtube.com/watch?v=yKFU4Mdc39s

http://fr.youtube.com/watch?v=Z2vwQ8de_uM

http://fr.youtube.com/watch?v=jza6ddHPsBA

http://fr.youtube.com/watch?v=jSLoN2DG1TM


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Joined: 26 Sep 2007
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PostPosted: Thu Nov 29, 2007 9:17 am    Post subject: Reply with quote

L'ONU et les nouveaux droits de l'Homme

La communauté des nations, la "communauté internationale" comme on dit dans les milieux médiatiques, est une chose toute récente. L'échec patent de la SDN dans les années trente a donné naissance à l'Organisation des Nations Unies. Cette appelation serait en train de changer et l'ONU deviendrait petit à petit le chantre de la destruction des corps intermédiaires, nations comprises. Sous la plume de Michel SCHOOYANS, dans le journal l'Homme Nouveau du 19 mars 2000, on lit que l'ONU ne défendrait plus les Droits de l'Homme tels qu'ils ont été définis dans la déclaration universelle de 1948 mais une certaine idée de ces droits, assise sur une idéologie dévastatrice. Ainsi, dans une indiffèrence quasi générale, l'ONU est en train de déprogrammer l'homme et de le reprogrammer selon les "nouvelles lumières" d'une idéologie qui nie la notion de personne. Dans une telle vision, les droits de l'homme ne sont plus reconnus mais négociés.

Toutes les grandes révolutions se sont faites contre le pouvoir absolu, arbitraire et tyrannique. Toutes les grandes révolutions se sont faites au nom de la dignité de l'homme, que les puissances despotiques bafouaient. Tous les grands documents déclarant les droits de l'homme sont le fruit d'une prise de conscience progressive de la dignité inaliénable de tous les hommes. Tous cependant sont nés au prix de beaucoup de souffrances et de beaucoup de larmes L'histoire moderne a connu le despotisme éclairé. Le despote prétendait avoir le privilège de jouir des lumières de la Raison, inaccessibles au commun des mortels. Sa volonté était la source de la loi. Son pouvoir était absolu: il n'avait point de compte à rendre au peuple.

Héritières misérables de ces despotismes sont les dictatures, dérisoires qui fleurissent jusqu'aujourdhui. Elles règnent par la terreur simple, la corruption, la concentration de tous les pouvoirs, le cynisme et la brutalité. Despotisme précaire que celui-ci, puisqu'il peut à tout moment être renversé.

Le despotisme survit aussi dans les régimes autoritaires. Dans ceux-ci, le « prince » - concrètement: un individu ou une minorité - a la hantise de sa sécurité face à un ennemi désigné. Une certaine liberté subsiste dans la vie intellectuelle, culturelle, économique, mais il est interdit d'exprimer de l'opposition. Ce régime favorise l'hypocrisie : dans votre for intérieur, vous pouvez penser ce que vous voulez; il suffit de ne pas être opposant, d'avoir l'échine souple. Bref, ce qui est requis c'est la soumission extérieure.

Dictatoriaux ou autoritaires, ces régimes despotiques ne s'embarrassent guère de constructions idéologiques compliquées pour se justifier. Pourvu qu'ils aient la force, qu'ils ne regardent pas aux moyens, qu'ils n'hésitent pas à recourir à la violence, qu'ils aient une police efficace, ils n'ont pas besoin de se fabriquer des légitimations. Toute coquetterie idéologique est superflue.

Totalitarisme par esclavage consenti Le totalitarisme a poussé le despotisme classique - dictatorial ou autoritaire - à son point d'incandescence. Ce qui n'était que despotisme minable ou artisanal, et donc souvent éphémère, cède la place à un despotisme d'un professionnalisme haut de gamme.

Les trois premiers totalitarismes de notre siècle - communisme, fascisme, nazisme - ont dès à présent pris place au panthéon des classiques de la perversité. Bien sûr, on recueille les recettes du passé : abus de pouvoir en tout genre, violence, goulags, terreur, répression, suspicion, corruption, etc. Quelque chose de plus est cependant ajouté. Non un simple ingrédient supplémentaire, mais quelque chose d'essentiel.

Le totalitarisme résulte du funeste concours, de la convergence entre la tendance quasi générale à accepter volontairement la servitude et l'offre de produits idéologiques du meilleur effet domesticateur. La dictature, l'autoritarisme : on les supporte, on s'y oppose ; le cas échéant, on s'insurge contre eux. Le totalitarisme anesthésie le moi subjugue les corps, colonise les esprits et fait scintiller les charmes de l'esclavage consenti. L'idéologie est la drogue qui tue la capacité de discerner le vrai du faux, le bien du mal, et qui inocule un ersatz de vérité, habituellement sous forme d'utopie.

Au terme d'une triple expérience totalitaire, les hommes ont eu la sagesse de se ressaisir. Ils ont posé la question essentielle : pourquoi ? Pourquoi tant de violence, de méchanceté, de larmes? La réponse fut donnée dès 1945 dans la Charte de San Francisco et, en 1948, dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme. Pour éviter de tels désastres, les hommes devaient redécouvrir qu'ils étaient tous égaux en dignité, qu'ils avaient tous les mêmes droits, et que ces droits devaient être promus et protégés par les États et par la Communauté internationale. C'est sur cette base que se trouvent définies la responsabilité de l'ONU. en matière de droits de l'homme, ainsi que sa mission de paix et: de développement.

Il est cependant surprenant de constater que depuis quelque cinquante ans, l'ONU s'est progressivement éloignée de l'esprit de ses origines et de la mission qui lui avait été confiée. Elle réduit impercepti blement la Déclaration de 1948 à un document ringard et dépassé. Cette Déclaration est de plus en plus coiffée par d'étranges "nouveaux droits de l'homme". L'ONU et certaines de ses agences se comportent, en effet, de plus en plus ouvertement comme si elles avaient reçu mandat pour élaborer une conception des droits de l'homme radicalement différente de celle qui s'exprimait en 1948.

La Déclaration universelle était anthropocentrique. Au centre du monde et au coeur du temps : l'homme, raisonnable, libre, responsable, capable de solidarité et d'amour. Désormais - selon l'ONU - l'homme est une parcelle éphémère dans le cosmos. Il n'est plus au coeur d'un temps ouvert à un audelà; il est le produit d'une évolution ; il est fait pour la mort. Il n'est plus une personne, mais un individu plus ou moins utile et en quête de plaisirs. Les hommes ne se veulent plus capables de reconnaître la vérité et d'y accorder leur conduite ; ils négocient, décident selon une arithmé. tique des intérêts et des jouissances. Triomphe éphémère de consensus toujours renégociable et dès lors perpétuellement en sursis.

La nouvelle source des droits de l'homme Telle est la source des " nouveaux droits de l'homme " Ils rie sont plus reconnus du déclarés; ils sont négociés ou imposés. Marchandés. Ils sont l'expression de la volonté des plus forts. Les valeurs elles-mêmes sont le simple reflet de la fréquence des choix.

L'idéologie nouvelle qui sous-tend ces « nouveaux droits » est holistique. Tout est dans tout : l'homme n'a de réalité qu'en raison de son insertion dans la Terre-Mère, Gaïa, qu'il devra révérer. Il faudra donc que l'homme accepte les contraintes que lui impose un écosystème qui le transcende. Il faudra qu'il accepte une technocratie supranationale qui, forte de ses Lumières, dictera aux Etats ce qu'ils doivent faire, et aux individus ce qu'ils doivent penser.

Dans ce bric-à-brac holistique hallucinant, chaque thème renvoie à tous les autres comme dans un jeu de miroir. Qu'on en juge: lorsqu'on parle de pauvreté, on est renvoyé à la population, et de là au "développement durable ", de là à l'environnement, de là à la sécurité alimentaire, de là à la "santé publique" où la santé du corps social l'emporte sur celle des personnes, de là à l'euthanasie, de là à de nouvelles formes d'eugénisme, de là au féminisme radical, de là au "genre" de là à la famille, de là à la "santé reproductive" de là à l'avortement, de là aux soins de santé primaires, de là à l'éducation sexuelle, de là aux "nouveaux droits de l'homme" de là à l'homosexualité, de là au désamorçage des objections pouvant émaner de gouvernements nationaux divergents, de là à la dénonciation des « nouvelles formes d'intolérance , de là à de nouveaux tribunaux, de là au renforcement du rôle et des pouvoirs de l'ONU, de là au changements des légistions nationales, de là à l'augmentation des moyens dont disposent les agences internationales, de là au conditionnement de l'aide, de là à l'association de certaines ONG au programme des agences de l'ONU, de là à la consolidation du consensus, de là à la nécessité de rendre urgent le "respect des engagements", de là à l'occultation des nombreuses réserves émises par les participants aux conférences, de là à la nécessité d'un groupe de travail qui coordonnera partout les actions sur le terrain, de là à la mise sous tutelle d'États souverains afin de lutter contre la pauvreté et donc de contrôler la croissance de la population, etc. : nous sommes au rouet. C'est comme dans le Canon de Pachelbel ou dans la Lambada: on peut y entrer à n'importe quel moment et par n'importe quelle porte. Le maillon qu l'cri choisit pour s'engager dans cett chaîne n'a pas plus d'importance qu l'ordre selon lequel les modules sont dis posés ; les thèmes s'enchevètren comme des ensembles et des sous ensembles. Holisme oblige : vraiment tout est dans tout.

Quand l'ONU subvertit la communauté internationale

Nous allons entrer dans ce bazar par la porte des "nouveaux droits de l'homme". Nous serons vite amenés à constater que, par ce thème, l'ONU est en train de subvertir les communautés nationales et internationales. Plus grave encore : elle veut déprogrammer l'homme et le reprogrammer. Convaincue d'être porteuse de nouvelles Lumières, l'ONU a pris la tête d'une entreprise de idéologique sans précédent. L'agent principal de cette entreprise, c'est le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) dont le cynisme communicatif déteint sur toute l'Organisation. Cette agence est en train de précipiter toute la machine onusienne dans l'entreprise totalitaire la plus délirante de l'histoire.

Dans son dernier rapport annuel sur l'Etat de la Population mondiale 1998, cette agence funeste doit bien concéder que la fécondité tend à chuter partout. Cela n'empêche cependant pas cette agence de réchauffer son rabâchage habituel selon lequel il y a trop de Noirs, trop de Jaunes, trop de Latino-Américains, et qu'au nom des "nouveaux droits de l'homme" il faut mettre bon ordre à tout ça. Si rien n'est fait, de tels programmes de discrimination manifeste finiront tôt ou tard par entraîner l'ONU à sa confusion et à sa perte.
La particularité de la brève publication que voici est de montrer comment tous ces thèmes s'articulent autour de deux pôles : le holisme, qui entend faire échec à l'anthropocentrisme traditionnel, et les "nouveaux droits de l'homme", issus par consensus d'une arithmétique individualiste des intérêts et des plaisirs. Cet accouplement du holisme et de l'individualisme donne lieu à la formation, sous nos yeux d'une idéologie hybride monstrueuse. Le holisme, en effet, pousse à son paroxysme la dérive totalitaire du socialisme. Quant à l'individualisme, il pousse à son paroxysme la dérive totalitaire du libéralisme.


source et auteur
MICHEL SCHOOYANS
Professeur de Philosophie politique à l'Université de Louvain Belgique

http://iaboc.hautetfort.com/archive/1999/0...de_l_homme.html
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Joined: 26 Sep 2007
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PostPosted: Wed Dec 05, 2007 1:23 pm    Post subject: Reply with quote

Quand le respect des lois trouve ses limites

Les juristes "parmi lesquels bon nombre de parlementaires" ont une approche dogmatique du droit. Cette approche est superficielle et elle obéit à une logique perverse.

Si on veut se faire une idée du degré de perversité qu’il est possible d’atteindre par une approche dogmatiquement juridique, il suffit de songer aux lois nazies qui instauraient la discrimination contre les juifs en Allemagne. Contraindre le juif de marcher dans le caniveau, et non sur le trottoir, c’est du droit. Interdire au juif de s’asseoir sur les bancs publics, c’est du droit. Imposer le port de l’étoile jaune, c’est du droit. D’un point de vue dogmatiquement juridique, il faut bien voir que tout ce qui a été perpétré à Auschwitz était légal. Les SS appliquaient les lois et les règlements nazis. Aucune infraction pénale n’a été commise. C’est en s’opposant à cela qu’on se mettait en infraction.

D’un point de vue juridique, n’importe quelle loi est légitime, dès l’instant où elle a été promulguée en respectant certaines formes telles qu’un vote parlementaire. Un juriste n’est pas censé contester la légitimité d’une loi pour le motif que ses conséquences seraient néfastes du point de vue de l’intérêt général de la population. Si le parlement vote la peine de mort pour stationnement interdit, un juriste est censé rendre aveuglément des sentences de mort pour stationnement interdit. De même, un juriste appliquera aveuglément la loi même si, en ce faisant, il a conscience de commettre une grossière injustice. Ainsi, par exemple, un justiciable, même s’il est entièrement dans son droit, même s’il a été odieusement spolié par un tiers, sera néanmoins débouté par le tribunal pour de simples questions de formes. Celui qui recourt contre une condamnation injuste et qui produit les preuves de son innocence sera également débouté si son recours n’a pas été rédigé dans les formes. Le droit sert alors à « légaliser » l’injustice.

Une loi n’est pas respectable pour le seul motif qu’elle est une loi. De même, la magistrature n’est pas respectable pour le seul motif qu’elle est la magistrature. Ce n’est qu’en servant la justice, telle que la conçoit le sens commun, que la loi et la magistrature deviennent respectables. Une loi qui défend l’opprimé contre l’oppresseur est une loi respectable, tandis que celle qui légalise l’oppression n’a pas à être respectée. Elle est manifestement indigne de respect. Du point de vue de la justice, la conscience individuelle est une référence beaucoup plus fiable que le droit.

De nos jours, on constate que les partisans du néolibéralisme s’efforcent de bafouer la justice en imposant une approche dogmatique du droit. Ainsi, toutes les lois liées au démantèlement social se servent du droit pour légaliser l’injustice sociale. A force d’ajouter de telles lois les unes aux autres, on aboutit à la légalisation de l’esclavage. Ce point a quasiment déjà été atteint, puisque les gouvernements néolibéraux votent des lois visant à contraindre les chômeurs de travailler pour n’importe quel salaire, aussi symbolique puisse-t-il être. On finira par affirmer que « l’esclavage contribue à la lutte contre l’exclusion ». On l’a déjà dit, mais de manière encore plus hypocrite. Le droit sert à légaliser la spoliation et l’oppression du plus grand nombre au profit d’une infime minorité qui a corrompu et perverti le milieu politique.

On retrouve cette utilisation dogmatique et perverse du droit quand le gouvernement des Etats-Unis invente un « statut du combattant ennemi » dont le seul but est de légaliser la violation systématique des Conventions de Genève, puisque le gouvernement des Etats-Unis prétend que les Conventions de Genève ne s’appliqueraient pas à ces « combattants ennemis ».

Compte tenu de la menace présentée par le néolibéralisme pour la démocratie, compte tenu de l’utilisation systématique qui est faite du droit pour légaliser le despotisme, on ne saurait se satisfaire d’une réponse limitée par des considérations juridiques. Les gouvernements néolibéraux ne manqueront pas de voter des lois toujours plus arbitraires, afin que toute contestation devienne un délit. La magistrature ne sera plus qu’une institution au service de l’oppression, devant laquelle il sera vain de réclamer justice contre le gouvernement. Si on veut mettre un terme au despotisme et à la corruption des gouvernements néolibéraux, il est à la fois légitime et nécessaire de s’affranchir des considérations purement juridiques. Dans le cas contraire, chacun n’aurait que le droit de se soumettre à l’esclavage légalisé.

Une révolution est toujours illégale, quand elle débute. Elle instaure sa propre légalité sur les décombres du despotisme.

Frank BRUNNER
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Joined: 26 Sep 2007
Posts: 192

PostPosted: Tue Sep 16, 2008 7:51 pm    Post subject: Reply with quote

L'histoire du cartel pharmaceutique :
http://www.noslibertes.org

15 mai 1911
La Cour suprême des États-Unis déclare John Rockefeller et son trust
coupable de corruption, de pratiques illégales et de racketérisme. Par
conséquent, la totalité du trust Rockefeller Standard Oil, la plus grande
entreprise du monde à cette époque, est condamné à la dissolution. Mais
Rockefeller était déjà au-dessus de la Cour suprême et ne se souciait guère de cette décision.

1913
Pour dissiper la pression publique et politique qu'il subit avec ses barons,
Rockefeller trouve une nouvelle solution appelée "philanthropie" : il utilise
les revenus de ses pratiques illégales sur le marché du pétrole pour créer la Fondation Rockefeller. Grâce à cette entité dont le statut équivaut à un
paradis fiscal, il organise le contrôle stratégique du secteur de la santé aux États-Unis. La Fondation Rockefeller est la façade d'une nouvelle entreprise globale gérée par Rockefeller et ses complices : les investissements dans le commerce pharmaceutique. Les dons de la Fondation Rockefeller supportent exclusivement des écoles médicales et des hôpitaux.
Ces institutions sont devenues les missionnaires d'une nouvelle race d'entreprises: les fabricants de médicaments synthétiques brevetés.
C'est à cette époque que l'on découvre les vitamines. Il devient vite évident que ces molécules naturelles ont des propriétés curatives remarquables et qu'elles peuvent prévenir de nombreuses maladies chroniques.
Les recherches menées sur leurs propriétés permettent de publier divers
ouvrages, mais elles sont ensuite abandonnées. Ces nouvelles molécules
présentent en effet un inconvénient majeur : elles ne peuvent pas être
brevetées.
Par conséquent, dès ses premières années d'existence, le commerce
pharmaceutique est déjà confronté à un risque mortel: les vitamines et autres micronutriments promus par des programmes de santé publics rendraient impossible le développement de toute activité commerciale basée sur des médicaments brevetés. L'élimination de la concurrence indésirable des micronutriments naturels devient donc une question de vie ou de mort pour le commerce pharmaceutique.

1918
La Fondation Rockefeller profite de l'épidémie de grippe espagnole et utilise les médias pour lancer une chasse aux sorcières contre tous les médicaments qui échappent à ses brevets.
Au cours des 15 prochaines années, toutes les écoles médicales des États- Unis, la plupart des hôpitaux et l'American Medical Association deviennent des pions sur l'échiquier stratégique de Rockefeller pour mettre l'ensemble du secteur de la santé sous le monopole de ses entreprises pharmaceutiques.

Déguisée en "Mère Theresa", la Fondation Rockefeller sert également à
conquérir des marchés étrangers et des continents, avec les mêmes méthodes que Rockefeller avait lui-même appliquées pour créer son empire pétrochimique au cours des précédentes décennies.

1925
De l'autre côté de l'Atlantique, en Allemagne, un premier cartel chimicopharmaceutique est créé pour s'opposer à la conquête du marché mondial des médicaments par le seul Rockefeller. Dirigé par les multinationales allemandes Bayer, BASF et Hoechst, le cartel I.G. Farben émerge avec une force de travail comptant plus de 80.000 employés. La course pour le contrôle du marché mondial des produits pharmaceutiques est lancée.

29 novembre 1929
Le cartel Rockefeller (U.S.A.) et le cartel I.G. Farben (Allemagne) décident de diviser le monde en sphères d'intérêt. Cette pratique est exactement celle pour laquelle Rockefeller avait été condamné 18 ans plus tôt, lorsque son trust avait divisé les États-Unis en "zones d'intérêt".

1932 - 1933
Le cartel I.G. Farben, tout aussi insatiable, décide de ne plus s'en tenir aux limites fixées en 1929. Ses dirigeants décident d'apporter leur soutien à un politicien allemand qui leur promet de conquérir le monde par la force des armes. Grâce aux millions de dollars investis en campagnes électorales, ce politicien prend le pouvoir en Allemagne, transforme la démocratie allemande en dictature et tiendra sa promesse de lancer une guerre de conquête.
La deuxième guerre mondiale allait bientôt commencer.
Dans chaque pays envahi par l'armée d'Hitler, les premières actions
consistent à piller les industries chimiques, pétrochimiques et
pharmaceutiques et à les intégrer gratuitement à l'empire I.G. Farben.

1940
Création par Pétain de l'Odre des médecins, puis création de l'Ordre des
pharmaciens en 1945.

1941
Suppression du diplôme d'herboriste par Pétain.
Création du Groupement National Interprofessionnel des Semences par
Pétain.
Création du Service de Protection des Plantes (Police des plantes) par Pétain.

1942
Création du Comité Technique Permanent de la Sélection par Pétain.

1942 - 1945
Pour renforcer sa domination mondiale des médicaments brevetés, le cartel
I.G. Farben teste ses substances pharmaceutiques brevetées sur les
prisonniers des camps de concentration à Auschwitz, Dachau, etc. Les
paiements de ces études inhumaines sont directement transférés des
comptes bancaires de Bayer, Hoechst et BASF sur les comptes bancaires de la SS, organisation militaire responsable des camps de concentration.

1945
Création en France de la Sécurité sociale.
Le plan d'I.G. Farben pour dominer les marchés mondiaux du pétrole et des médicaments a échoué. Les forces alliées ont gagné la guerre. Mais ce conflit a coûté la vie à un nombre colossal de soldats américains et alliés.
Pourtant les récompenses des forces alliées sont bien maigres comparées à d'autres.
Les actions industrielles des perdants, I.G. Farben inclus, sont absorbées par le trust Rockefeller (U.S.A.) et Rothschild/ J.P. Morgan (R.U.).

1947
Le tribunal de Nuremberg a jugé 24 directeurs de Bayer, BASF, Hoechst et
d'autres responsables du cartel I.G. Farben pour crimes contre l'humanité.
Les chefs d'accusation incluaient: organisation de guerre d'agression,
institution de l'esclavage, massacres collectifs. Au cours de son réquisitoire,
le procureur général Telford Taylor (USA) a résumé les faits commis par ces entreprises criminelles : « Sans I.G. Farben, la deuxième guerre mondiale n'aurait pas été possible ». Il est étonnant de constater que les plus faibles sentences du tribunal de Nuremberg ont été prononcées contre les vrais responsables des 60 millions de victimes de la deuxième guerre mondiale – les cadres supérieurs d'I.G. Farben. Même ceux qui étaient directement
responsables des crimes commis à I.G. Auschwitz n'ont été condamnés qu'à un maximum de douze années d'emprisonnement. Surpris ? Vous ne devriez pas l'être.

En 1944, Nelson Rockefeller faisait déjà partie de la direction exécutive du
gouvernement américain. Débutant comme sous- secrétaire d'État, il est
devenu en quelques années conseiller spécial du Président Truman pour les Affaires spéciales. En d'autres termes, à chaque situation critique de
l'histoire du vingtième siècle, les intérêts du conglomérat Rockefeller avaient déjà un rôle déterminant dans les décisions prises au plus haut niveau.
Ils ont façonné le monde de l'après-guerre et organisé la distribution de ses richesses. Ainsi, si l'on tient compte de l'influence du Département d'État américain, les sentences prononcées à Nuremberg contre les directeurs d'I.G. Farben trouvent une explication évidente. Outre la prise de contrôle des opérations industrielles d'I.G. Farben, et donc de leurs activités sur les marchés mondiaux du pétrole et des médicaments, Nelson Rockefeller s'est assuré que les vrais coupables ne seraient pas pendus. En effet, comme nous le verrons, il allait avoir besoin d'eux.

1949
La République Fédérale d'Allemagne est fondée. Pour la première fois dans l'histoire du monde, la constitution d'une nation industrialisée pouvaient être planifiées et modélisées comme une forteresse spécifiquement adaptée aux intérêts du commerce pharmaceutique, une base transatlantique pour soutenir les projets commerciaux de Rockefeller.
Après seulement quelques années, les directeurs d'I.G. Farben jugés à
Nuremberg sortent de prison et retrouvent leurs positions précédentes pour gérer les intérêts de Rockefeller. Fritz Ter Meer, par exemple, condamné à douze ans de prison pour ses crimes à Auschwitz, est redevenu en 1963 Président du conseil de Bayer, la plus grande entreprise pharmaceutique multinationale d'Allemagne !

1945 - 1949
Le rôle des frères Rockefeller ne se limite pas au contrôle des monopoles
mondiaux du pétrole et des médicaments. Ils doivent aussi créer une plateforme politique pour supporter la croissance de leurs entreprises. Sous leur influence, les Nations Unies sont créées en 1945, à San Francisco.
Pour prendre le contrôle politique du monde de l'après-guerre, trois pays – tous leaders de l'exportation de produits pharmaceutiques – prennent toutes les décisions, les 200 autres sont transformées en simples observateurs.
Alors qu'elles ont été créées dans le but de servir le bien-être des peuples du monde, les diverses organisations de l'ONU, comme l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), deviennent rapidement les agences politiques défendant les intérêts des industriels du pétrole et des produits pharmaceutiques.

1963
Au nom des intérêts des Rockefeller, le gouvernement de la république
pharmaceutique bananière d'Allemagne a été le pionnier d'une des initiatives les plus tristement célèbres des Nations Unies. Sous prétexte de protection des consommateurs, il a mené pendant quarante ans une croisade visant à faire disparaître toutes les thérapies à base de vitamines et autres approches naturelles inbrevetables dans tous les pays membres des Nations Unies.
L'objectif consistait simplement à éliminer toute forme de concurrence pour garantir la croissance multimilliardaire des fabricants de médicaments brevetés. Le plan était simple : reproduire à l'échelle mondiale ce qui avait été réalisé en Amérique pendant les années 1920 : un monopole complet des produits de santé contrôlé par les fabricants de produits pharmaceutiques brevetés.
Comme le marché pharmaceutique dépend de l'existence continue des
maladies, ces produits de synthèse ne sont pas destinés à prévenir, guérir ou éliminer les maladies. L'objectif de cette stratégie globale est de transformer la santé de milliards de personnes en un monopole commercial grâce à des pilules qui couvrent les symptômes sans toucher aux causes réelles des maladies. Empêcher des milliards de personnes d'accéder à des informations vitales sur les avantages pour la santé des méthodes naturelles et simultanément développer un monopole basé sur des produits synthétiques largement inefficaces et fréquemment toxiques a provoqué des maladies et des décès dans les proportions d'un véritable génocide.
Cette épidémie de handicaps et de morts inutiles, propagée par le commerce pharmaceutique avec la maladie, ne peut être comparée à aucun autre événement historique.

Linus Pauling et d'autres scientifiques éminents ont le mérite d'avoir
maintenu ouvertes les portes de la connaissance sur les avantages réels des vitamines et d'autres approches médicales naturelles et efficaces. Sans eux, nous vivrions déjà dans une prison de pseudo santé, surveillés par les gardiens du commerce pharmaceutique avec la maladie, vigilants dans la médecine, la politique et les médias.

1990 - 1992
Les déficiences en micro nutriments sont la cause principale des maladies.
Elles incluent les troubles cardiovasculaires, l'hypertension, les problèmes
circulatoires liés au diabète, le cancer et même des déficiences immunitaires, le sida inclus.

2007
Lois anti-tabac dans 193 pays, grâce à l'OMS.

2008
Loi OGM dans toute l'Europe.

2009
Entrée en vigueur du Codex Alimentarius
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